Extrait du reportage “Mpox : l’épicentre d’une épidémie hors de contrôle” diffusé sur France 2
Dans ce pays immense, grand comme 4,5 fois la France, les services de santé sont impuissants. Il faut faire 8 heures de route sur des pistes défoncées pour arriver à Kamituga, épicentre de cette épidémie. C’est ici, dans cette ville minière, que la nouvelle souche du virus Mpox a été repérée pour la première fois. L’ONG ALIMA s’est installée dans une aile de l’hôpital et prend les malades en charge.
A côté, des scientifiques étudient le virus dans un laboratoire spécialement aménagé. Des échantillons sont analysés pour tenter de comprendre comment le Mpox a évolué du clade 1a, c’est-à-dire la première forme du virus, au clade 1b qui circule aujourd’hui.
“Le clade 1a, c’était beaucoup plus un virus qui partait de l’animal vers l’homme. On s’est rendu compte que cette fois-ci, le virus qui circule se transmet beaucoup plus d’homme à homme.”
Dr Guy Mukari, coordinateur terrain à l’Institut national de recherche biomédicale
Pour le docteur Guy Mukari, qui dirige cette étude, ce virus est bel et bien une menace pour le monde entier : “Tous les jours, on a des vols qui quittent la RDC, Air France vient au Congo tous les jours. Les gens quittent la RDC pour l’Europe, pour l’Amérique tous les jours.”
La contagion se fait par simple contact direct avec une personne infectée, ce qui fait craindre le pire pour les immenses camps de réfugiés installés dans l’est du Congo. Dans cette région, la guerre et les combats ont poussé 7 millions d’habitants à quitter leur maison.
Pour voir l’intégralité du reportage de 6 min diffusé au 20h de France 2, cliquez ici.
(de 00:39:17 à 00:46:00)