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22 décembre 2022

ALIMA participe à un essai de vaccins contre Ebola avec des résultats prometteurs

Les résultats d’un essai clinique à grande échelle en Afrique de l’Ouest, confirmant l’innocuité de trois régimes différents de vaccin contre le virus Ebola, ont été publiés dans le New England Journal of Medicine. La participation d’ALIMA a été cruciale pour la mise en œuvre de cet essai en Guinée.

Alors que les épidémies d’Ebola se multiplient dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, l’identification de stratégies de vaccination efficaces contre cette maladie peut contribuer à sauver d’innombrables vies.

L’essai clinique, mené par le consortium international PREVAC (Partnership for Research on Ebola VACcination) comprenant des instituts de recherche majeurs tels que l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la London School of Hygiene & Tropical Medicine et les National Institutes of Health (NIH) des États-Unis – visait à évaluer trois stratégies vaccinales différentes pour prévenir la maladie à virus Ebola. Ses résultats confirment l’innocuité (non toxicité) des trois schémas de vaccination contre le virus Ebola et suggèrent qu’une réponse immunitaire est induite et maintenue jusqu’à 12 mois.
C’est l’un des plus grands essais de vaccination contre Ebola mené à ce jour, auprès d’adultes et d’enfants âgés d’un an et plus. Il a mobilisé des équipes de recherche africaines, européennes et américaines travaillant ensemble au Liberia, en Guinée, en Sierra Leone et au Mali. Au total, l’essai a inclus 1400 adultes et 1401 enfants.
En Guinée, l’essai a été mené en partenariat avec le Ministère de la Santé, le Comité National d’Ethique pour la Recherche en Santé (CNERS), le Centre de Recherche de Mafeérinya, le Département National de la Pharmacie et du Médicament, et l’Inserm. Sur le terrain, il a été mis en œuvre par les équipes d’ALIMA qui ont assuré le recrutement de volontaires locaux pour l’essai à Conakry et Maférinya.

Établir la confiance pour la participation de la communauté
L’un des principaux défis de ce type d’essais cliniques est de recruter des volontaires au sein des communautés locales pour y participer, ainsi que de suivre ces participants au fil des années. Ce suivi peut s’avérer particulièrement compliqué dans les zones rurales, difficiles d’accès, où les communautés sont restreintes dans leurs déplacements, ou ont un accès limité au soutien ou à l’information médicale.

Le taux d’inclusion des participants à l’essai vaccinal en Guinée a été particulièrement élevé, ce qui a permis la mise en œuvre réussie de l’étude. Ce taux élevé d’inclusion et de rétention des participants était largement dû aux liens étroits entre ALIMA et la communauté locale en Guinée, et à son expérience en matière d’engagement communautaire. Les équipes d’ALIMA ont parcouru des villages dans toute la région et formé plus de 60 animateurs communautaires pour sensibiliser à l’initiative par le biais d’enquêtes, de groupes de discussion et de réunions communautaires.

« ALIMA est présente en Guinée depuis 2014, et a répondu à plusieurs épidémies d’Ebola au fil des ans. Donc non seulement nous avons une expertise unique sur Ebola ici, mais de manière cruciale, nous avons gagné la confiance de la population. Cela n’a pas été facile, car Ebola est souvent stigmatisé dans la communauté et il a fallu un certain temps pour sensibiliser les gens et établir une relation de confiance avec eux », explique Sory Keita, chef de mission d’ALIMA en Guinée.

Lisez le communiqué de presse complet de l’INSERM ici.
Pour en savoir plus sur le travail d’ALIMA en Guinée, cliquez ici.

 

 

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