Fièvre de Lassa: 6 choses à savoir
Une épidémie de fièvre de Lassa touche actuellement 18 États du Nigeria. Entre le 1er janvier et le 25 février, le Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC) a signalé 1081 cas suspects et 90 décès. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces chiffres sont au dessus du nombre habituel de cas pour cette période de l’année. Depuis le 22 janvier, ALIMA soutient NCDC et d’autres partenaires dans la réponse à l’épidémie dans les deux Etats les plus touchés: Edo et Ondo.
Que devriez-vous savoir sur la fièvre de Lassa?
Témoignage de terrain : 3 questions à Mireille, une sage-femme en RCA
La République centrafricaine (RCA) affiche l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde, avec 890 décès pour 100 000 naissances. Le réussite des programmes sur le terrain dépend avant tout de nos équipes qui s’emploient, chaque jour, à dispenser une prise en charge de qualité. A ce titre, les sages-femmes jouent un rôle particulièrement important dans la réduction de la mortalité maternelle en aidant les femmes à accoucher en toute sécurité.
Mireille, une sage-femme de 33 ans de la RCA travaille avec ALIMA depuis avril 2017 en tant que superviseure sage-femme à Bimbo, dans le sud-ouest de la ville, affirme que son travail, avec ses quatre fils, est sa plus grande fierté.
Rapport d’Activités 2017
En 2017, ALIMA a pris en charge plus de 1,5 million de patients dans 10 pays africains. Lisez ci-dessous et téléchargez notre dernier rapport annuel pour en savoir plus sur nos activités.
Témoignage du terrain : « Le moral compte beaucoup pour vaincre Ebola »
Lorsque l’on traite des patients lors d’une épidémie d’Ebola, les soins ne s’arrêtent ou ne se limitent pas au traitement médical. Oléa Balayulu, psychologue clinicien en charge de l’équipe psychosociale d’ALIMA à Béni, en République démocratique du Congo, où une épidémie d’Ebola continue d’affecter les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, nous explique pourquoi l’aspect psycho-social dans le cadre de la riposte est si fondamental.
« Je suis guéri d’Ebola »
Depuis le début de l’épidémie d’Ebola, le 1er août 2018, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en République démocratique du Congo, ALIMA soigne les personnes atteintes du virus dans son centre de traitement situé dans la ville de Béni. Si le taux de mortalité reste malheureusement élevé, une mise sous traitement précoce des patients augmente les chances de guérison. Voici l’histoire d’un survivant de Béni, Roger Mohindo, pris en charge dans le CUBE (Chambre d’Urgence Biosécurisée pour Épidémies).
Témoignage de Wemba: “Je savais que mon voyage n’était pas encore terminé”
Kikopa « Wemba » Kambale travaillait dans les forêts de la province de l’Ituri, en République démocratique du Congo, où il coupait du bois pour faire vivre sa famille. Aujourd’hui, cet homme de 36 ans travaille au centre de traitement Ebola d’ALIMA dans la province voisine du Nord-Kivu, dans la ville de Beni, où il s’occupe des enfants infectés par le virus. Alors que l’épidémie d’Ebola continue d’affecter la région, Wemba joue un rôle unique dans la riposte : survivant lui-même, il ne peut plus être infecté par le virus Ebola.
Contrairement à la plupart des personnels de santé qui doivent porter un équipement de protection individuelle complet lorsqu’ils interagissent avec les patients, Wemba n’en a pas besoin. Il n’a besoin que d’une blouse médicale de base et de gants en caoutchouc. C’est un grand réconfort pour les enfants, qui non seulement ont été traumatisés après avoir été séparés de leur famille, mais qui sont aussi terrifiés à la vue des médecins qui portent des costumes jaune vif, des lunettes de protection et des masques faciaux.
NIGER : « Le choléra est une maladie facile à traiter si elle est diagnostiquée à temps »
Face aux nouveaux cas de choléra observés dans la région de Maradi, ALIMA a mis en place une intervention d’urgence dans cette région du Sud du Niger. Entre juillet et novembre 2018, au total 3912 cas de choléra, dont 76 décès, ont été déclarés par le ministère de la Santé. Interview avec Dr Maidadji, coordinateur médical pour ALIMA/BEFEN.
De retour du Kasaï: au cœur du néant. Témoignage d’un photographe
Alexis Huguet, photographe freelance vit en Afrique depuis trois ans. Aujourd’hui il nous raconte sa deuxième mission effectuée pour ALIMA qui l’a conduit en RDC dans la région du Kasaï. Alors que l’insécurité demeure en raison de poches de milices armées encore actives, que les populations déplacées ont toutes les peines du monde à se réinstaller, les besoins médicaux sont énormes. ALIMA a apporté son soutien à deux hôpitaux à Kamuesha et Kalonda Ouest et a ouvert neuf centres de santé à Kamuesha pour apporter des soins primaires et secondaires et lutter contre la malnutrition.
Ebola en RDC : “ Madame est tombée malade “
Depuis plus d’une semaine, Maurice vient chaque jour rendre visite à sa femme à l’hôpital de Beni, dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC), où elle est soignée pour la maladie à virus Ebola au sein du centre de traitement ALIMA (The Alliance for International Medical Action). Il amène souvent son fils de 14 mois, Ebenezer, qui est heureux de revoir sa mère.
KASAI: “Les besoins nutritionnels dans cette région sont énormes“
Que feriez-vous dans cette situation ? Votre enfant a faim, mais vos réserves de nourriture sont épuisées. Votre enfant a perdu du poids et souffre de diarrhée – vous savez que vous devez l’emmener au centre de santé le plus proche, mais tous ceux de la région ont fermé. Sans soin, votre enfant risque de mourir. C’est la situation qu’affrontent chaque jour des milliers de parents dans la région du Kasaï en République Démocratique du Congo (RDC), où l’accès limité aux soins de santé, à la nourriture et au logement adéquats a entraîné des taux alarmants de malnutrition chez les enfants.