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« COVID-19 : en Afrique, il faut rassurer les populations sur les bénéfices de la vaccination ».

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Alors qu’une 5e vague de COVID-19 frappe de plein fouet les pays occidentaux, l’Afrique, avec un très faible niveau de vaccination, voit à son tour l’épidémie repartir à la hausse. Face au risque à venir et suite aux derniers mois écoulés, Richard Kojan, Président d’ALIMA depuis 2015 et médecin réanimateur- anesthésiste, nous donne son point de vue sur la situation sanitaire actuelle du continent. Un témoignage d’expert entre rationalité et optimisme.

NIGERIA : « Ces centres de santé nous sauvent la vie »

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Au Nigeria, ALIMA soigne les personnes déplacées suite au conflit.

La persistance de plus d’une décennie de conflit armé au Nigeria a fortement contribué à détériorer la situation humanitaire, notamment dans le nord-est du pays. Dans l’État de Borno, on compte plus de 1,3 million de déplacés à l’intérieur du pays.* À Maiduguri, capitale de l’État, 382 876 personnes déplacées ont été enregistrées. 273 159 se trouvent dans des camps formels et 109 717 dans des camps informels.** L’accès à la nourriture, à l’eau, aux soins de santé ou à l’assainissement est limité.

Urgence malnutrition au Sahel : les baisses de financements affectent nos actions

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Témoins d’une hausse alarmante des cas de malnutrition infantile dans plusieurs de ses zones d’intervention, ALIMA (The Alliance for International Medical Action) et ses partenaires, alertent sur la crise nutritionnelle qui sévit au Sahel et sur la nécessité d’une mobilisation d’urgence pour soigner les enfants de moins de 5 ans menacés par ce fléau.

La recherche pour améliorer la santé des enfants de moins de 5 ans

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Les infections respiratoires aiguës (IRA) constituent l’une des principales causes de maladies et de décès chez les enfants en Afrique. Elles touchent particulièrement les enfants de moins de 5 ans dans la zone subsaharienne, d’où la nécessité de renforcer les programmes de santé infantile.