Projet AIRE

  • La pneumonie est l’une des principales causes de mortalité infantile en Afrique de l’Ouest.
  • Un diagnostic tardif des détresses respiratoires entraîne des complications graves et évitables.
  • L’oxymètre de pouls est une technologie simple et efficace pour améliorer la détection des cas critiques.

Le projet AIRE (Améliorer l’Identification des détresses Respiratoires chez l’Enfant) vise à intégrer systématiquement l’oxymètre de pouls dans les consultations pédiatriques pour améliorer le diagnostic des enfants en détresse respiratoire.

Financé par Unitaid, ce projet est mis en œuvre par ALIMA, Terres des Hommes, Solthis et INSERM dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest : Guinée, Mali, Burkina Faso et Niger.

Contexte et défi humanitaire

Un diagnostic tardif qui met des vies en danger

La pneumonie et ses complications respiratoires représentent une menace majeure pour les enfants de moins de cinq ans. Pourtant :

  • Le manque d’équipements adaptés empêche une détection précoce des détresses respiratoires.
  • L’oxygène, traitement essentiel, reste difficile d’accès dans de nombreuses structures de santé.
  • Les agents de santé ne disposent pas toujours des outils et formations nécessaires.

 

💡 Pourquoi c’est un enjeu critique ?

  • Chaque année, des milliers d’enfants meurent faute d’un diagnostic rapide et précis.
  • L’oxymètre de pouls permet d’identifier les enfants en détresse respiratoire et d’adapter leur prise en charge.
  • Un accès amélioré à l’oxygène dans les hôpitaux peut réduire considérablement la mortalité infantile.

 

📌 Le projet AIRE ambitionne d’évaluer l’efficacité et l’acceptabilité de l’oxymètre de pouls pour une adoption à grande échelle.
➡️ Face à ces défis, ALIMA et ses partenaires déploient des solutions concrètes pour sauver plus d’enfants.

L'action d'ALIMA

💡 Comment ALIMA intègre l’oxymètre de pouls dans les consultations pédiatriques ?

Le projet AIRE repose sur une approche multisectorielle, associant formation des soignants, dotation en équipements et amélioration de la chaîne de soins.

 

🔹 Formation et sensibilisation communautaire

  • Éducation des agents de santé communautaires pour reconnaître les signes de détresse respiratoire.
  • Sensibilisation des parents pour encourager un recours précoce aux soins en cas de symptômes graves.

 

🔹 Renforcement des capacités des centres de santé

  • Formation des professionnels de santé à l’utilisation de l’oxymètre de pouls.
  • Fourniture de médicaments et de consommables essentiels pour améliorer la prise en charge.
  • Supervision conjointe des activités par les districts sanitaires et les équipes du projet.

 

📌 Plus de 200 centres de santé ont été équipés en oxymètres de pouls, permettant de mieux détecter les cas graves.

 

🔹 Amélioration des infrastructures hospitalières

  • Équipement de 8 hôpitaux en extracteurs d’oxygène pour traiter les enfants référés.
  • Suivi du nombre d’enfants transférés et pris en charge en milieu hospitalier.
  • Analyse des données pour mesurer l’impact du projet et optimiser les interventions.

 

📌 Plus de 850 agents de santé ont été formés à l’utilisation de l’oxymètre et à la prise en charge des détresses respiratoires.

 

Plaidoyer pour une adoption à grande échelle

Intégrer l’oxymètre de pouls dans les politiques de santé publique

ALIMA et ses partenaires ont organisé plusieurs événements pour partager les résultats du projet AIRE et encourager son adoption :

📅 Conférence régionale à Dakar en 2023
  • Objectif : inscrire l’oxymètre de pouls et l’accès à l’oxygène comme une priorité de santé publique en Afrique subsaharienne.
  • Participants :
    • Représentants des ministères de la Santé de 8 pays d’Afrique de l’Ouest.
    • Partenaires techniques et financiers (OMS, Unicef, Nations Unies, ONG…).

 

📌 Plus de 500 000 enfants de moins de 5 ans devraient bénéficier du projet AIRE.

Questions fréquentes

  • Il permet une détection rapide et fiable des détresses respiratoires.
  • Il aide à référer les enfants en danger vers des structures adaptées.
  • Il est facile à utiliser, même dans les centres de santé primaires.
  • Former les soignants à l’utilisation de l’oxymètre de pouls.
  • Améliorer le diagnostic des détresses respiratoires.
  • Renforcer l’accès à l’oxygène dans les hôpitaux et centres de santé.
  • En l’intégrant dans les politiques de santé nationales.
  • En assurant un approvisionnement durable en équipements et consommables.
  • En formant un plus grand nombre de soignants pour garantir son bon usage.

Sur le terrain

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