Fièvres hémorragiques virales
📢 Jusqu’à 90 % de létalité pour certaines fièvres hémorragiques virales.
🚨 Aucune vaccination ni traitement spécifique disponible pour plusieurs de ces infections.
🦠 Des maladies hautement contagieuses nécessitant une prise en charge rapide et sécurisée.
Contexte et défi humanitaire
Des virus mortels, souvent sous-estimés
Les FHV sont des infections hautement contagieuses provoquées par différents virus et transmises par :
- Le contact direct avec les liquides biologiques d’un malade.
- L’exposition aux urines et déjections de rongeurs infectés.
- Les piqûres d’insectes vecteurs.
💡 Pourquoi c’est un enjeu critique ?
- Des épidémies fréquentes et dévastatrices, notamment en Afrique.
- Un manque de moyens pour diagnostiquer et traiter rapidement les patients.
- Une prise en charge complexe nécessitant un haut niveau de biosécurité.
📌 Depuis 2009, ALIMA a répondu à de nombreuses épidémies de FHV :
- Fièvre de Lassa au Nigeria
- Maladie à virus Ebola en RDC
- Maladie à virus Ebola en Guinée
- Maladie à virus Ebola en Ouganda
- Maladie à virus Marburg en Guinée équatoriale
- Maladie à virus Marburg au Rwanda
- Fièvre de la vallée du rift au Niger
- Fièvre de la vallée du rift en RCA
➡️ Face à ces défis, ALIMA développe des solutions adaptées pour renforcer la prévention et les traitements.
L'action d'ALIMA
💡 Comment ALIMA lutte contre les fièvres hémorragiques virales ?
Grâce à son expertise acquise lors des épidémies en Guinée, RDC, Niger et Nigeria, ALIMA déploie une approche intégrée combinant prévention, traitement, recherche et innovation.
🔹 Prévention et préparation aux épidémies
- Formation des soignants et des équipes médicales locales, notamment via un Diplôme Universitaire co-construit sur les fièvres hémorragiques virales, les arboviroses et les maladies émergentes, piloté par l’Université Joseph Ki-Zerbo au Burkina Faso, avec la contribution d’ALIMA pour les modules pratiques.
- Sensibilisation communautaire aux bonnes pratiques pour limiter les transmissions.
- Renforcement des systèmes de surveillance épidémiologique pour détecter rapidement les foyers d’infection.
- Prépositionnement d’un stock de médicaments et matériels biomédicaux y compris les équipements de protections individuelles.
🔹 Prise en charge médicale et traitement des patients
🏥 Centres spécialisés pour la prise en charge des patients atteints de fièvres hémorragiques virales.
💉 Déploiement de traitements expérimentaux en partenariat avec des instituts de recherche.
⚠️ Mesures strictes de biosécurité pour protéger les soignants et limiter la propagation.
🔹 Recherche et innovation pour mieux soigner
🔬 Recherche clinique sur les traitements et vaccins contre Ebola et Lassa
- Guinée : Participation aux essais vaccinaux PREVAC et PREVAC-UP (en partenariat avec INSERM et NIH).
- Nigeria : Études en cours sur la fièvre de Lassa avec l’Université d’Oxford et ALERRT.
- RDC : Essais cliniques menés avec l’OMS et l’Institut National de Recherche Biomédicale pour identifier deux traitements efficaces contre Ebola.
📌 ALIMA associe systématiquement recherche et action humanitaire pour améliorer la prise en charge des maladies épidémiques.
🔹 La CUBE : Une innovation qui révolutionne la prise en charge des patients
🛠 La CUBE (Chambre d’Urgence Biosécurisée pour les Épidémies), développée par ALIMA, permet :
- Un accès sécurisé aux patients sans exposition directe du personnel soignant.
- Une hospitalisation plus humaine, avec des parois transparentes permettant aux malades de voir leurs proches.
- Une meilleure gestion des soins, sans nécessiter de combinaison de protection systématique.
📌 Plus de 30 CUBEs ont été déployées depuis 2009 pour soigner les patients atteints d’Ebola.
Questions fréquentes
- Par contact direct avec les liquides biologiques d’une personne infectée.
- Par exposition à des réservoirs animaux (rongeurs, chauves-souris, moustiques).
- Par manque de protection lors des soins aux patients atteints.
- Fièvre élevée, fatigue intense et douleurs musculaires.
- Vomissements, diarrhées et saignements inexpliqués.
- Insuffisance rénale et hépatique dans les cas les plus graves.
- Peu de traitements spécifiques existent, et les vaccins ne sont pas disponibles pour toutes les FHV.
- La prise en charge nécessite des équipements de biosécurité avancés.
La détection des cas est complexe en raison du manque d’accès aux diagnostics rapides.
Sur le terrain
Nos actualités liées

« Mpox : l’épicentre d’une épidémie hors de contrôle » (reportage France 2)
Dans l’épicentre de l’épidémie de Mpox, à Kamituga, en RDC, ALIMA est en première ligne face à une nouvelle souche du virus. Ce reportage de

« En RDC, les prostituées en première ligne face à l’épidémie » (reportage TV5Monde)
À Kamituga, ville minière du Sud Kivu en République Démocratique du Congo, l’épidémie de Mpox s’est rapidement propagée, touchant de plein fouet les travailleuses du

Mpox : la RDC se mobilise pour une campagne de vaccination historique
Alors que l’épidémie de Mpox continue de se propager en République démocratique du Congo (RDC), les espoirs se tournent vers la vaccination. La RDC se