« L’expérience de la République Démocratique du Congo dans la réponse aux épidémies d’Ebola a joué un rôle capital et la vaccination a été un pilier important dans le contrôle de celle-ci. »
Selon le Dr Papys Lame, responsable du service médical d’ALIMA, la riposte a reposé sur deux campagnes complémentaires de vaccination :
« Une première campagne dite en anneau, lors de laquelle on a vacciné les contacts et les contacts des contacts des cas confirmés. Puis une seconde, élargie, dite géographique, consistant à vacciner les habitants des villages à risque. »
Grâce à cette approche, plus de 31 000 personnes ont été vaccinées, limitant la propagation du virus.
« Un autre facteur non négligeable, c’est que l’épidémie a eu lieu dans un endroit assez reculé et d’accès difficile. Or, quand on regarde les dernières épidémies d’Ebola survenues dans des endroits reculés de RDC, aucune n’a duré très longtemps. »
