Selon le Ministère de la santé togolais, depuis le 25 février, au moins 7 cas confirmés et 4 décès ont été rapportés. Plusieurs dizaines de contacts sont actuellement suivis par les autorités sanitaires.
« Notre équipe composée d’une chercheuse infectiologue, d’une infirmière et d’un expert en biosécurité est disposée à soutenir les autorités sanitaires dans le renforcement des mesures de lutte contre l’infection et la prévention dans les établissements de santé », explique Augustin Augier, secrétaire général d’ALIMA, présent au Togo.
L’ organisation achemine également du matériel médical et logistique nécessaire pour l’isolation des patients, la prise en charge médicale, l’assainissement et la protection des équipes.
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë. Le virus se transmet à l’être humain par contact avec de la nourriture ou des articles ménagers contaminés par des urines ou des déjections de rats Mastomys infectés. La transmission interhumaine de l’infection ou dans les structures sanitaires est également possible.
La maladie est endémique au Bénin, au Ghana, en Guinée, au Libéria, au Mali, en Sierra Leone et au Nigéria.
« Notre expérience dans la gestion d’épidémies de fièvre hémorragique nous a démontré la nécessité d’intervenir très tôt et de consolider les connaissances médicales, épidémiologiques et scientifiques de ce type de pathologie », poursuit Augustin Augier.
ALIMA (The Alliance For International Medical Action) est une organisation médicale humanitaire créée en 2009. Elle fournit une assistance aux populations affectées par des crises telles que les épidémies, les conflits ou les catastrophes naturelles.
En 2016, les équipes médicales d’ALIMA ont répondu à diverses épidémies telles qu’Ebola, la fièvre de la Vallée du Rift et la dengue en Afrique de l’Ouest.
Au Togo, l’organisation collabore sur la mission d’exploration avec l’équipe PACCI– INSERM 1219.