Soigner les populations nomades : cliniques mobiles au Niger (video)
Depuis mai 2016, ALIMA et BEFEN renforcent l’accès aux soins dans le district sanitaire de Tchintabaraden grâce à des cliniques mobiles.
De janvier à mai 2017, 1865 consultations ont été enregistrées par nos cliniques mobiles.
Niger : Des médecins assistent les nomades aux portes du désert
Dakar, le 07 Juin 2017 : Au nord du Niger, dans le département de Tchintabaraden, les équipes médicales d’ALIMA (The Alliance for International Medical Action) et de son partenaire nigérien BEFEN (Bien-Etre des Femmes et des Enfants au Niger) offrent des soins médicaux et chirurgicaux aux populations nomades.
Epidémie d’Ebola dans le Nord-Est de la RDC : « Nous sommes confrontés à des défis pour déployer l’aide médicale »
Une épidémie d’Ebola frappe la province du Bas-Uélé en République Démocratique du Congo. S’il est relativement facile d’acheminer de l’aide par avion jusqu’à Kisangani, la grande ville du Nord-Est du pays, sur le fleuve Congo et par la suite de rejoindre par la route la ville de Buta, le chef-lieu de la province du Bas-Uélé, tout se complique entre Buta et Likati, qui est la zone de santé affectée. Moumouni Kinda, responsable des programmes pour ALIMA revient sur les obstacles rencontrés pour déployer les équipes et évaluer les besoins.
Soudan du Sud: les populations menacées par une crise nutritionnelle
Dakar, le 16 mai 2017. Depuis près de trois ans le Sud Soudan est meurtri par une guerre civile ayant entraîné plus de 5 millions de personnes en besoin d’assistance alimentaire, 1.9 million de personnes déplacées, et plus d’un million d’enfants souffrant de malnutrition aigüe globale. L’échec du dernier accord de paix en juillet 2016 fragilise le contexte. Suite à une mission d’exploration effectuée en mars 2017 pour évaluer les besoins, l’organisation médicale ALIMA (The Alliance For International Medical Action) déploie une intervention médicale d’urgence dans les villes de Raja et Deleba dans l’Etat de Lol au Nord-ouest du pays.
« Heureuse d’être en vie »
Tonhon Bolamou avait seulement 10 ans quand elle a contracté le virus Ebola en mars 2016. Elle est sortie le 7 avril, après avoir passé 13 jours dans le centre de traitement Ebola à N’Zérékoré, dans le sud-est de la Guinée, où elle a été traitée par les équipes médicales d’ALIMA. Tonhon est l’avant-dernière survivante de la plus récente vague de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Le dernier survivant est sorti le 21 avril 2016. Plus de 28 000 personnes ont été infectées pendant l’épidémie. 11.323 personnes sont décédées.
Un an après sa guérison, Tonhon est de retour dans son village de Koropara, dans la région forestière du sud-est de la Guinée. Sa vie est « redevenue normale ».
Fièvre de Lassa au Togo: ALIMA envoie une équipe pour évaluer les besoins
Suite à la confirmation de plusieurs cas de fièvre de Lassa au Togo, une équipe d’ALIMA (The Alliance For International Medical Action) mène actuellement une évaluation des besoins dans les structures médicales et au sein de la population dans la Région des savanes au nord du pays.
« Le chef de mission est le maître d’œuvre de nos activités sur le terrain »
Caroline Dulinge, Responsable du développement des ressources humaines pour ALIMA explique les objectifs des rencontres PITCH qui seront organisées à Dakar du 10 au 14 avril 2017.
Un semi-marathon solidaire pour ALIMA
ALIMA, ce n’est pas seulement des médecins qui interviennent en Afrique. Il y a également des personnes qui décident de s’engager à leur manière et à leur niveau, pour soutenir les actions mises en œuvre.Anne Aël Inisan a décidé de courir le semi-marathon de Paris du 5 mars 2017 en portant les couleurs d’ALIMA. C’est la […]
Une population en détresse dans le bassin du Lac Tchad
Vendredi, 24 février 2017. Une crise humanitaire affecte près de 10 millions de personnes dans certaines régions du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun dans le bassin du Lac Tchad. Depuis 2014, cette région est devenue le théâtre d’une série d’attentats suicides et de violents affrontements entre les forces militaires et le groupe Boko Haram. Cette spirale de violence affecte les civils forcés de fuir. Dans ces régions dévastées par le conflit, l’insécurité alimentaire et la pauvreté, l’organisation médicale humanitaire ALIMA (The Alliance For International Medical Action) apporte des soins médicaux et nutritionnels à la population vulnérable.
« En tant que chirurgien, je suis comme un pompier prêt à agir en cas d’urgence »
DAKAR, 07 Février 2017 – Le Nord Mali est en proie à un conflit armé entre différents groupes politiques et religieux depuis janvier 2012, suite à un mouvement indépendantiste. La région souffre depuis longtemps d’une pauvreté extrême, d’un assainissement médiocre, d’un manque d’accès à des soins de santé et d’éducation de qualité et de mauvaises infrastructures. Malgré la signature d’un cessez-le-feu en octobre 2015, les attaques continuent dans tout le Nord. Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées et de nombreuses installations médicales ont été détruites ou fermées en raison du manque de personnel et de matériel. Tombouctou a la plus forte prévalence enregistrée de malnutrition aiguë sévère dans le pays, ainsi que le plus haut taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.
Le Docteur Michel Mwepu Ilunga travaille en tant que chirurgien avec ALIMA dans le nord du Mali depuis le 6 décembre 2016. Il s’est confié sur ses premières semaines sur le terrain et des défis auxquels sont confrontées les équipes médicales dans une région où les besoins sont énormes et où le conflit en cours continue de perturber la vie quotidienne.